Covéa adopte la visualisation des données pour piloter techniquement le réseau d’agents généraux MMA
L’assureur se convertit à la visualisation de données pour centraliser ses tableaux de bord et faciliter l’animation de son réseau d’agents généraux.
Le nom est peu connu du grand public, mais le groupe mutualiste Covéa, qui regroupe les marques MMA, MAAF et GMF est aujourd’hui le 1er assureur de particuliers en France.
Chacune des trois marques a cependant conservé son identité commerciale et propose ses offres auprès des clients grâce un important réseau d’agences présentes partout en France.
Nous sommes sortis de notre vieux mode statique : l'interface est dynamique, et les données toujours actualisées et accessibles de n'importe où.
Philippe Breton
Chargé du pilotage des procédés, Direction Technique IARD Particuliers Covéa
Le 3e réseau français d’agents généraux
Le réseau MMA compte 1800 points de vente sur tout le territoire français, qui commercialisent les produits de la marque dans une logique de « rentabilité partagée ». Pour garantir cette rentabilité ainsi que la qualité des opérations, 13 « inspecteurs d’animation technique » vont régulièrement à la rencontre des agents, et contrôlent - entre autres – la rentabilité, ou encore la « qualité de souscription » : dans un domaine aussi réglementé que l’assurance, les vérifications préalables doivent avoir été faites, et les pièces justificatives doivent être présentes au dossier !
« C’est un métier de précision, où il faut avoir à la fois le sens de l’analyse pour repérer les problèmes éventuels, et un métier d’animation, avec la mise en place de plans d’action pour aider les agents à améliorer leur situation », résume Philippe Breton, chargé d’études dans l’équipe pilotage des procédés au sein de la Direction Technique IARD Particuliers (DTIP).
MMA, pionnier de la data visualisation
Avec près de 150 agences par inspecteur, et à peu près autant d’indicateurs techniques à surveiller, le passage par des tableaux de bord est rapidement devenu un incontournable du métier.
Réalisés à partir de données SAS, ces tableaux de bord ont longtemps été établis sous Excel – avec les limites que l’on connaît : manque de souplesse, possibilités graphiques limitées, poids important des fichiers…
C’est pourquoi la DTIP, faisant office de pionnier au sein de Covéa, a récemment opté pour la visualisation de données. L’objectif affiché : centraliser les tableaux de bord, et mettre à profit l’interactivité web pour faciliter l’interprétation des données et doter in fine les inspecteurs d’animation technique d’outils dont ils pourront se servir en direct lors de leurs rendez-vous en agence.
Nous avons fait le choix d'un outil simple au départ, avec des évolutions régulières.
Philippe Breton
Chargé du pilotage des procédés, Direction Technique IARD Particuliers Covéa
Des tableaux de bord à trois niveaux
La nouvelle interface technique, mise en place avec les consultants SAS, propose désormais un rapport à trois niveaux.
Le premier de ces rapports présente une vue d’ensemble du portefeuille. Grâce aux divers comparatifs possibles et aux alertes automatiques en cas de décadrage d’une agence sur l’un des indicateurs, les inspecteurs peuvent rapidement voir où une intervention est nécessaire.
Le deuxième niveau, intermédiaire, permet à l’utilisateur de zoomer sur un indicateur donné pour personnaliser ses graphiques sur la situation d’une agence donnée : évolution dans le temps, comparaison régionale ou nationale…
Le troisième niveau, en bout de chaîne, donne accès en un clic à la liste des contrats liés à chaque indicateur, pour analyser dans le détail les raisons d’un éventuel décadrage et envisager un plan d’action pour corriger les anomalies de souscription ou améliorer la performance économique.
A noter aussi un dernier rapport de synthèse, qui donne aux inspecteurs la possibilité de comparer les données des agences de leur région sur une douzaine d’indicateurs-clés. « Nous avons donné à ce rapport le nom de Diagnostic, note Philippe Breton. C’est un mode de présentation complémentaire de la synthèse classique, et qui permet parfois de trouver ce qu’on ne cherchait pas forcément ».
Accompagnement du changement
Ce passage à la visualisation de données n’est pas seulement une question d’outil. C’est aussi une nouvelle démarche de travail qui est proposée aux inspecteurs. L’équipe Pilotage des procédés a donc mis en place un plan d’accompagnement du changement, avec des formations et des groupes de travail pour que les futurs utilisateurs s’emparent de l’outil et expérimentent les nouvelles possibilités qui leur sont données.
Après quelques mois de mise en place, les premiers ressentis sont positifs. Une preuve tangible ? Alors que les deux outils cohabitent encore dans une première phase de transition, les inspecteurs ont déjà commencé à personnaliser leurs présentations – en utilisant les outils de comparaison, notamment, afin d’adapter leur discours à la situation de chaque agent.
Une extension de l’outil est déjà en projet : mise en production pour le marché des assurances auto. L’interface technique concernera bientôt aussi les assurances habitation, pour couvrir à terme l’ensemble du champ « IARD ».
Enjeux :
- Soutenir l’animation technique du réseau d’agents généraux MMA
- Automatiser les tableaux de bord graphiques
Solution :
Bénéfices :
- Des tableaux de bord centralisés
- Un gain de temps sur la détection des « décadrages »
- Des graphiques personnalisés pour nourrir le dialogue entre inspecteurs et agents généraux
Les résultats présentés dans cet article sont spécifiques à des situations, problématiques métiers et données particulières, et aux environnements informatiques décrits. L'expérience de chaque client SAS est unique et dépend de variables commerciales et techniques propres, de ce fait les déclarations ci-dessus doivent être considérées dans un contexte. Les gains, résultats et performances peuvent varier selon les configurations et conditions de chaque client. SAS ne garantit ni ne déclare que chaque client obtiendra des résultats similaires. Les seules garanties relatives aux produits et services de SAS sont celles qui sont expressément stipulées dans les garanties contractuelles figurant dans l’accord écrit conclu avec SAS pour ces produits et services. Aucune information contenue dans le présent document ne peut être interprétée comme constituant une garantie supplémentaire. Les clients ont partagé leurs succès avec SAS dans le cadre d’un accord contractuel ou à la suite de la mise en œuvre réussie du progiciel SAS. Les noms de marques et de produits sont des marques déposées de leurs sociétés respectives.