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Les données sauvent des vies humaines
Pendant la crise sanitaire surtout, échanger efficacement des informations variées devint très important. Kurt Nys ICT Manager FOD Volksgezondheid
Optimaliser les soins de santé
Self-service analytics, Intelligence Artificielle et Machine Learning
FOD Volksgezondheid realiseerde dit met • SAS® Viya
Au SPF Santé Publique aussi, les données sauvent des vies humaines
De tous les secteurs d'activité, celui des soins de santé a été le plus rudement éprouvé à cause de la pandémie. Le SPF Santé publique, l'organe fédéral belge qui veille à la santé des citoyens, fait confiance à SAS depuis plusieurs décennies et a investi des moyens considérables dans les données. Mais pour tenir tête à la Covid-19, le département a dû passer à la vitesse supérieure, entre autres en partageant des données avec plusieurs partenaires et en prédisant l'évolution des contaminations et de l'occupation des lits en milieu hospitalier.
Le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement utilise depuis bien longtemps des données, entre autres dans le cadre du financement des hôpitaux, de l'établissement des comptes rendus et de la gestion des places en hôpital. Mais le système utilisé avait vieilli et il était urgent de le moderniser en profondeur. Kurt Nys, ICT Manager au SPF Santé publique, se plaît à le comparer à une vieille Mustang, toujours belle et puissante, mais usée. Sans parler des challenges insoupçonnés auxquels le département a dû faire face.
"Nous avons soudain pris conscience des besoins qui s'imposaient à nous. Toutes les autorités ont travaillé d'arrache-pied afin de collecter très rapidement les données pertinentes et en améliorer la qualité", explique Kurt Nys. Pour combattre le virus, les hôpitaux et décideurs avaient besoin de modèles prédictifs. L'ancienne plate-forme des services publics n'était pas préparée au partage de données et réflexions avec le monde extérieur. Mais dans l'urgence de la crise sanitaire, SAS décida, dans le cadre d'un programme spécial pour ses clients, de donner les licences en prêt pour SAS® Visual Analytics et SAS® Viya® et d'assurer l'appui du SPF Santé publique à l'aide de consultants.
"Les modèles prédictifs nous ont permis de mieux calquer le plan d'urgence des hôpitaux sur l'évolution des chiffres." Kurt Nys ICT Manager FOD Volksgezondheid
Prédiction du taux d'occupation hospitalière
Le SPF Santé publique collabore étroitement avec divers organismes, tels que Sciensano, l'INAMI et l'Agence Fédérale des Médicaments. Pendant la crise sanitaire surtout, il devint très important d'échanger efficacement des informations variées. Le service public avait d'urgence besoin d'une solution de cloud. Dans le contexte des directives émanant de l'Union européenne sur le respect de la vie privée, les données disponibles ne pouvaient être partagées sur un gros service de cloud américain, comme Amazon ou Azure. C'est pourquoi SAS, avec ses partenaires et le département SPF Santé publique, a travaillé pour tout héberger sur un cloud privé endéans une semaine à peine.
La rapidité de l'implémentation a procuré au SPF Santé publique et aux autres organes, dès la première vague de l'épidémie, un outil efficace pour évaluer la capacité d'accueil hospitalière. Les modèles prédictifs peuvent prévoir l'évolution de la situation jusqu'à 14 jours et procurer des résultats fiables afin de déterminer quand se fera sentir une pénurie aiguë de lits. Le taux d'absence du personnel soignant fut un autre critère passé au crible.
"Ces modèles nous ont permis de mieux calquer le plan d'urgence des hôpitaux sur l'évolution des chiffres. Si nous n'avions pas collecté ces données durant la première vague de l'épidémie, nous aurions certainement réagi nettement moins bien durant la seconde", commente Kurt Nys. "Nous avons pu passer plus vite à un niveau de crise plus élevé, en n'excédant jamais la capacité d'accueil des services de soins intensifs."
La plate-forme tient également compte de la confidentialité des données et adapte les informations aux besoins de l'utilisateur. Le SPF Santé publique n'a nul besoin de connaître les noms des patients admis à l'hôpital, mais leur profil est nécessaire à Sciensano pour la gestion des risques et pour conseiller les organes de décision de façon optimale. Alors qu'un acteur ne peut identifier les individus qui se trouvent derrière les données, un autre a accès à des renseignements plus personnels. Mais toutes les données demeurent anonymes afin de respecter parfaitement la législation RGPD.
Company – Facts & Figures (H2)
67%
secondary metric or company fact
(Avenir Light R & XS)
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secondary metric or company fact
1200
secondary metric or company fact
Retour de zone rouge
Le Passenger Locator Form est une autre application du SPF Santé publique qui a dû être préparée dans l'urgence en vue de faire face aux départs estivaux. À la fin de la première vague de l'épidémie, les frontières nationales se sont rouvertes, obligeant les autorités à assurer le suivi des mouvements transfrontaliers de la population. Pour collecter les informations pertinentes, elles ont préparé un formulaire que toute personne arrivant en Belgique devait remplir dans les 48 heures avant de traverser la frontière. Cela a permis d'envoyer rapidement aux voyageurs rentrant d'une zone rouge une invitation à se faire tester, mais aussi de partager rapidement les données entre les divers partenaires concernés.
"À la fin du mois d'août, beaucoup de citoyens ne montrant aucun symptôme de maladie furent testés de façon préventive. Cela a naturellement fait baisser le pourcentage de cas positifs par rapport à l'ensemble, mais également diminuer le stock de réactifs nécessaires à l'exécution des tests. Pour y remédier, le formulaire fut étendu d'un outil d'auto-évaluation, qui à partir de quelques informations additionnelles permettait de définir de façon pertinente si la personne devait ou non se faire tester de façon préventive", poursuit Kurt Nys. Cette mesure temporaire put être suspendue dès que la capacité de test fut de nouveau assurée ; dès lors, quiconque revenant en Belgique depuis une zone rouge fut invité à se faire tester.
Information pour ambulanciers
On le voit, la disponibilité des données est une arme essentielle pour les soins de santé dans la lutte contre la Covid-19, mais plus globalement, c'est tout le secteur des soins de santé qui a intérêt à exploiter les renseignements et avis de façon efficiente. Juste avant que n'éclate l'épidémie, le SPF Santé publique avait participé à un hackathon pour partenaires et clients de SAS. "L'étude de cas consistait en une modélisation de l'impact sur les délais de déplacement des ambulances", précise Kurt Nys. "Grâce aux données, il est par exemple possible de déterminer, à partir de la densité de circulation, vers quel hôpital doit être dirigée une ambulance. Quand le ring de Bruxelles est à l'arrêt, un choix avisé peut permettre de gagner beaucoup de temps… et de sauver des vies."
"Les ambulances transportent parfois des patients souffrant de pathologies très complexes. Dans ce cas, il semble préférable de ne pas se rendre vers l'hôpital voisin, mais plutôt directement vers un établissement spécialisé. Les malades y sont mieux pris en charge et on leur évite un transfert ultérieur", dit encore Kurt Nys. Un tel système ouvre des perspectives intéressantes pour le futur, par exemple pour la collaboration avec des réseaux hospitaliers. "Aujourd'hui encore, chaque hôpital est capable de soigner la quasi-totalité des pathologies, mais est-il vraiment utile de disposer partout d'un service d'oncologie ? Il est sans doute préférable d'amener les spécialistes à collaborer tant que possible dans certains établissements, afin d'améliorer la qualité et l'efficacité des soins."
Un projet récompensé
L'année 2020 et la crise sanitaire ont plus que jamais révélé au SPF Santé publique la force des données. L'implémentation rapide des systèmes fut d'ailleurs un vrai tour de force. "Nous avons été félicités par plusieurs task forces, nous sommes donc très satisfaits de la collaboration avec SAS. En outre, notre application a été nominée à deux reprises pour les eGov Awards et nous avons remporté le prix de la meilleure collaboration", se réjouit Kurt Nys.
La Covid-19 a poussé le SPF Santé publique à accélérer sa transition. Autrefois, les solutions utilisées se contentaient essentiellement de capter et de structurer, mais aujourd'hui tout cela est redirigé vers une plate-forme où les collaborateurs peuvent exécuter eux-mêmes des analyses et utiliser des applications comme l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique. Et bien entendu, les données peuvent désormais être partagées de façon sûre et efficace entre plusieurs partenaires.
Dans un avenir proche, SAS apportera son soutien au service public pour basculer de l'ancien système informatique vers un environnement SAS Viya moderne. Le SPF Santé publique aura ainsi encore plus de possibilités d'exécuter des analyses ciblées pour un public plus large. Et de la sorte, optimaliser les soins de santé en Belgique. Ou si vous préférez, faire en sorte que la vieille Mustang soit toujours aussi séduisante, mais cette fois équipée d'un moteur prêt à affronter les défis de demain.